Docteur Goldman Sachs préconise une saignée dans les salaires

L’économiste 
en chef de la banque américaine Goldman Sachs, mouillée jusqu’au cou dans la crise financière 
qui ébranle le monde depuis 2008 et qui a placé ses pions dans divers gouvernements et institutions financières, se permet de donner des conseils de « sagesse ». Illustration avec les brillants conseils que vient de livrer sans scrupules à la France l'un des grands représentants des rapaces de la finance mondiale. La recette est simple austérité pour tous et profits pour eux-mêmes

Dans une interview au Huffington Post, la semaine dernière, le dénommé Huw Pill, économiste en chef de la banque, estime que « la France a tout pour elle », mais qu’elle « a un problème chronique » de manque de compétitivité, et un « principal défaut incarné par un secteur public bien trop important ». Quand le journaliste lui demande s’il a une « recette miracle » pour François Hollande, l’économiste n’y va pas par quatre chemins : « Il faudrait déplacer l’emprise de l’État vers le secteur privé », et « s’appuyer sur une baisse des salaires générale afin de regagner de la compétitivité ». Une baisse d’un tiers, précise le docteur Goldman Sachs, avant de préciser que, bien entendu, « c’est politiquement impossible à imposer ». Les financiers le reconnaissent : ils ne vivent pas dans un monde idéal où les salariés se laisseraient imposer tous les sacrifices.

 Rappelons cependant que cette banque américaine, Goldman Sachs, qui pense pouvoir donner ses précieux conseils à la France, a reçu le prix de la honte 2013, "récompensant" les mauvaises pratiques de la finance...