• Entretien : (réalisé par Julia Hamlaoui, Jeudi 18 Février 2016, L'Humanité)

    Pour l’ex-inspecteur du travail et membre de la direction du PS, Gérard Filoche, l’avant-projet de loi El Khomri est une « attaque thermonucléaire » contre toutes les protections des salariés.

    Sarkozy ne l'avait pas fait, Valls Hollande osent !!!

     

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  • Sur 700000 commerces, 22000 sont ouverts légalement avec des dérogations préfectorales et municipales (zones touristiques, périmètres d’usage commercial exceptionnel...). Après ça, il y en a quelques milliers ouverts illégalement.

    L’enjeu du «oui» ou «non» au travail du dimanche dans tout le secteur du commerce concerne 4 millions de salariés concernés avec emplois induits. 5 % des salariés travaillent le dimanche de façon régulière (hôpitaux, feux continus, transports, loisirs, là où c’est indispensable...) et 25% travaillent occasionnellement.

    On dit que plus de 75% des «sondés» seraient favorables à l’ouverture le dimanche, mais 85% des «sondés» disent aussi qu’eux-mêmes ne veulent pas travailler ce jour-là...

    Les salariés de Leroy Merlin et Castorama ont été totalement organisés par leurs patrons: séances de formation avec des communicants sur leur temps de travail, déplacements, transports, jours et repas payés, T-shirts, banderoles, tracts payés.

    Ils habillent cela du mot «volontariat», mais le volontariat n’existe pas en droit du travail. Ce qui caractérise un contrat de travail est un «lien de subordination juridique permanent».

    Aucun salarié de ce pays ne travaille le dimanche par «volontariat», mais parce que le patron le veut. En fait, mettre en avant des salariés qui «veulent» travailler le dimanche, c’est une manipulation complète.

    Gérard Filoche (inspecteur du travail)


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  • Alain Tournebise, syndicaliste de l'énergie et ancien membre du conseil économique et social analyse le projet de loi Macron dans une vidéo de 15 minutes qui permet de mieux comprendre "l'esprit" de cette loi et ses conséquences pratiques sur la vie de chacun.

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    Dans cette vidéo, il détaille les principaux aspects de la loi :

    - La subordination aux marchés et aux intérêts privés

    - La déréglementation généralisée

    - La régression sociale

    Il montre en quoi cette loi suppose un glissement vers une société mercantile au détriment de nos valeurs républicaines de liberté, d’égalité et de fraternité, de la solidarité.

    Il montre comment cette loi prétend porter des coups à la vie familiale, à la vie sociale, à la vie culturelle, au détriment de l’homme, au détriment de la solidarité, des services publics, de l’environnement etc…

    A voir et à faire circuler !

    On lira avec intérêt sur le même thème l'appel lancé par 117 élus, syndicalistes, intellectuels, responsables d'associations "La loi Macron pour nous c'est NON !" et le dossier très complet de la revue "Économie et Politique" sur la loi Macron.


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    Le débat entre Pierre Laurent, secrétaire  national du PCF, et Pierre Gattaz, président du MEDEF (et porte de parole de la "souffrance des patrons"), a eu lieu le 11 décembre, il a été publié dans l'Humanité du 22 décembre, il nous a semblé judicieux de laisser passer les fêtes avant de le mettre en ligne pour celles et ceux qui ne l'auraient pas lu en son temps.

    Le début de l'année a été marqué par les évènements que l'on sait, tragiques en France et beaucoup plus joyeux en Grèce, il nous semble que cette confrontation n'a rien perdu de son intérêt, vous pourrez en juger en téléchargeant cette édition spéciale de l'Humanité

     

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  • ILS ONT GAGNÉ, ON A GAGNÉ !

    Belle nuit que celle de ce dimanche 25 janvier qui redonne à toutes celles et tous ceux qui ici, croient, qui espèrent, qui luttent pour une autre politique !

     

    victoire syriza.jpg

    Le peuple grec vient de donner à l’Europe tout entière une magnifique leçon de démocratie, de maturité politique et de courage. Les deux partis qui ont dominé la vie politique pendant des décennies – le parti socialiste Pasok et la droite Nouvelle Démocratie – ont conduit le pays au bord du gouffre avant que les politiques d’austérité, dictées par la troïka (Commission européenne, FMI et la BCE), ne commencent à l’y précipiter tout à fait. Leur discrédit a été sanctionné dans les urnes, clairement, puissamment, calmement. Tous les dirigeants européens et des institutions financières qui se sont employés pendant des semaines à menacer, à faire la leçon, tels des docteurs Diafoirus, sur l’air d’il n’y a pas d’alternative à la saignée, se sont également disqualifiés.

    Syriza remporte haut la main les élections législatives en Grèce, avec un score de 36,34 % des voix, plus de huit points devant la droite de Nouvelle Démocratie (27,81 %) !

    Syriza rate à deux sièges près la majorité absolue à l’assemblée, Alexis Sipras a annoncé dès ce lundi matin un accord avec le petit parti de droite Grec indépendant. Pour les Grecs qui fêtaient la victoire dimanche soir, c’est un tournant qui dépasse largement les frontières de leur pays.

    C’est en 2004 que Syriza se forme comme une coalition rassemblant différents courants de la gauche grecque : eurocommunistes, radicaux, écologistes, trotskistes… Il obtient alors un petit 3,3 % des voix… et décroche six sièges de députés au parlement.

    Onze ans plus tard, ce dimanche 25 janvier, le parti aura donc plus que décuplé son score : il a recueilli 36,34 % des suffrages, ce qui lui donne un total de 149 sièges sur 300 à l’assemblée, compte tenu de la prime de 50 députés accordée au parti vainqueur du scrutin. Il manque de deux sièges la majorité absolue. Une coalition avec un parti s’avérait donc nécessaire.

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