• Lundi 7 janvier à l'émission "Mots croisés" le coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon débattait avec le ministre socialiste délégué au Budget, Jérôme Cahuzac. Un moment édifiant qui a permis de voir quelles sont les différences de fond qui séparent les propositions du Front de Gauche de la politique menée par le gouvernement actuel...

    Parmi les choses intéressantes que l’on aura apprises du débat qui a mis aux prises, lundi soir sur France 2, le coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, et son adversaire d’un soir, le ministre socialiste délégué au Budget, Jérôme Cahuzac, la plus surprenante a fait l’objet de très peu de reprises dans les médias.

    Ce n’est pas tant l’aveu tardif, fait sur le ton de la confidence par Jérôme Cahuzac, qu’il n’a « jamais cru » à la lutte des classes. Ni même celui de son vote « non » au référendum sur le traité de Maastricht en 1992, qu’il ne regrette pas. Mais bien plutôt la charge impitoyable contre la Banque centrale européenne (BCE) et son « indépendance » vis-à-vis des États à laquelle s’est livré le ministre du Budget, alors même qu’elle est confirmée par le traité européen Sarkozy-Merkel, que François Hollande avait promis de renégocier avant de le signer.

    Le 9 janvier le candidat du Front de Gauche aux présidentielles a pu préciser son point de vue sur BFM TV

    Ce débat a suscité , outre une audience très importante un débat nourri sur le blog de Philippe Marlière (médiapart) dont nous tirons cette contribution certes bien sentie mais qui porte un regard intéressant sur la prestation du ministre délégué au budget.

     "Analyse par un économiste, J Bousquet des mensonges de Cahuzac dans le débat avec JL Melenchon Mots Croisés qui a rencontré, malgre le passage à 23 h la plus forte audience depuis sa création.

    Remarque : les français restent donc fortement mobilisés par le débat politique puisque  Mots Croisés  a rencontré, malgre le passage à 23 h la plus forte audience depuis sa création, au délà de celles diffusées pendant les présidentielles selon Antenne 2

    Conseiller pour sa com par la Société Fouks, celle qui conseillait également Sarko et DSK, Mr Cahuzac s'est présenté avec ses "gants jaunes" de seigneur aggéri et magnant le mensonge et le mépris pour  tous: http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2009-11-26/le-nouveau-gourou-des-politiques/917/0/399035
    Menteur, menteur, trois fois menteur :

    1er mensonge : « je n’ai pas voté Maastricht » Bien sur que non qu’il ne l’a pas voté, il n’était pas député, ni même conseiller général, ni Maire, que faisait t-il le Cahuzac à l’époque ? Il est Conseiller technique pour le médicament, il est également à l'interface du ministère avec la Direction de la pharmacie et du médicament (DPHM) dans le cabinet Evin. L’année suivante, il crée la « clinique Cahuzac » spécialisée dans les implants capillaires. Ainsi, s’il n’a pas voté Maastricht  c’est que personne ne lui a demandé son avis, alors bien sur il peut toujours dire que dans le secret de l’isoloir, il aurait déposé un non  au référendum Il ment, il ment parce qu’à la vérité il est à l’époque conseiller de Michel Rocard et que celui ci mène une campagne soutenue pour le oui ! D’ailleurs lorsqu’il s’agit en 2008 de reconduire le traité de Maastricht, alors qu’il est député, il votera le texte comme c’est prouvé ici.

     2éme mensonge : « vous n’avez jamais gagné une élection contre la droite » ici le mensonge est juste le moyen à s’essayer de faire mal.  Jean Luc Mélenchon vient de dire : « Mon souci dans la vie ce n’est pas vous, mais la droite et l'extrême droite ». Alors de nouveau il maquille la réalité, En 1998 Mélenchon gagne le canton de Massy-Ouest en battant V. Delahaye (PR) l’arrachant ainsi bel et bien à la droite, mais nous le savons depuis hier pour Cahuzac le centre n’est pas de droite.

     3éme mensonge : «Nous avons réalisé la grande réforme fiscale ». Un sommet de la blague, la menterie politicienne atteint ici  des niveaux  jamais égalés. L’économiste socialiste Thomas Piketty, présenté comme le père du projet de réforme fiscale que nous avait présenté Hollande, parlait il y a quelques jours dans libération d’une « improvisation fiscale consternante », il ajoutait pour faire bonne figure  qu’Il « faut qu’ils arrêtent de voter les yeux fermés les bricolages fiscaux du gouvernement : des augmentations de TVA, des reculades sur la taxation des plus-values, une taxe à 75% aussi mal ficelée qui conduit finalement à cette censure Si le gouvernement ne fait pas son travail, c’est au Parlement de le faire. » Fermez le ban !

     Avec ce boniment , Cahuzac se ridiculise bien sur, mais  il cocufie aussi tous les sociaux-démocrates sincères qui ont soutenu ce gouvernement, justement parce qu’ils pensent que l’impératif de justice sociale appellent une vraie réforme fiscale.

     Donc il ment et en plus il méprise, il snobe, il nargue.

     Il nargue : dés les premières minutes de l’émission : « Mélenchon et moi faisons partie du même monde, son apparente opposition n’est qu’illusion ». Cette posture lui permet une tentative grotesque d’essayer de faire croire que le social-libéralisme dont il accepte  la qualification le concernant est une sous partie de la gauche. Il veut faire dire qu’il est de gauche ! Il nargue.

     Il snobe : Se prenant pour un économiste, il interroge jean Luc-Mélenchon, sur le taux de CSG en 1994  Et pourquoi pas sur le prix des pommades anti-pellicules  en  1927 ?

    Chacun sa spécialité et la sienne  c’est bien l’arrogance d’un planteur de cheveux ! Le débat technicien est la meilleure des cachettes pour celui qui n’a rien à dire, l’un parle de chômage et de misère, l’autre lui répond par le taux de CSG un soir de lune pendant un été pluvieux !

     Il méprise : il retrouve à ce moment les mots de ceux qui désemparés par leur vacuité  encrassent, salissent, raclent, pourrissent, salopent comme une vulgaire Le Pen, il compare Jean-Luc Mélenchon à un clown ! C’est qu’au fond il est un ennuyeux qui forcement se morfond du spectacle du réel et  s’amuse aux enterrements !

    Au fond cet élégant, mi-zazou mi-muscadin est un croque mort. Démolisseur de la volonté il a tenté de cacher toute la soirée la seule vraisemblance que marque la confrontation : Cet homme ne peut pas !

    Il ne peut pas prouver son  innocence dans l’affaire d’UBS. Il ne peut pas réformer le statut de la banque centrale. Il ne peut pas modifier la fiscalité. Il ne peut pas  abroger la dette. Il ne peut pas faire de loi contre les licenciements. il ne peut pas créer d’emploisil ne peut rien !

    C’est justement parce qu’il ne peut rien, que sur les conseils grassement payés d’Euro RSCG, il avait travaillé cette phrase de fin, elle devait achever la disqualification de Jean-Luc Mélenchon, elle avait la force du slogan vide d’une marque de shampoing : « Vous êtes un homme seul » !

     Malheureusement la Politique n’est pas une affaire de capilliculteur et la phrase qui se voulait cruelle se révèle d’une insolente inexactitude.

    Les Cahuzac et les Papandréou, les « socialistes » espagnols  et portugais, les italiens, les autres, tous les autres, tous ceux de l’internationale socialiste groupés, jamais seuls, toujours en bonne compagnie ont tous échoué.


    2 commentaires
  •  

    Excusé, je m'ai tromper !

     

    Notre austérité vous a tuer !!!

     

    On n'en croit pas ses yeux, ni ses oreilles !

    Deux éminents économistes du FMI ont publié un rapport où il apparait clairement que l’austérité est une erreur. La faute à la mauvaise conception d’un modèle informatique de prédiction économique. Cette information que révèle l'Humanité du 7 janvier(lire ci-dessous) et que peu de médias ont reprise, confirme ce que le Front de Gauche défend depuis des mois sur les effets dévastateurs des politiques d'austérité préconisées par l'Europe, le FMI et tous les "experts" économiques qui trustent les médias. On peut également voir ce que pèsent les propos méprisants et pleins de certitudes du ministre J. Cahuzac face à JL Mélenchon dans l'émission "Mots croisés" du lundi 7 janvier.

    On pourra écouter ici la chronique de Hubert Huertas sur France culture qui tranche avec le choeur des chantres de l'austérité.

    "...On ne peut pas aller plus loin dans le triomphe de la technocratie. Il a fallu qu’un expert constate un problème avec un coefficient multiplicateur pour que ce qui saute aux yeux soit perçu par nos cerveaux. L’Europe est à la traîne, son chômage bat des records, sa croissance est en berne, la pauvreté s’installe, bref la voiture est dans le fossé, mais peu importe, on ne change pas de politique puisque c’est la seule et qu’en vouloir une autre serait une demande ignare..."

     

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  • Mercredi 12 décembre, en ouverture du journal, David Pujadas décide de parler de "ces débordements sur le site de PSA à Poissy, en marge d'une manifestation syndicale... 1500 suppressions de postes supplémentaires venaient d'être annoncées... Plusieurs dizaines de salariés sont entrés dans les bureaux... ils ont détruit du matériel..." (quelques pots de fleurs et une télé renversés !)

    Un communiqué du SNJ (Syndicat National des Journalistes) CGT dénonce le parti pris du présentateur du JT de 20 heures sur l'A2

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  • Dans un article du 11 décembre le journal "L'Humanité" livrait cette information selon laquelle la CGT PSA s'apprêtait à livrer au CCE une 10 éme proposition en supplément des 9 autres proposées par le cabinet Secafi Alpha. Cette proposition fait la démonstration chiffres à l'appui, qu'il est possible de conserver en France l'ensemnle de ses usines.

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  • Éric Bocquet, sénateur communiste/Front de Gauche (CRC), membre de la commission des Finances, juge le budget 2013 déséquilibré, au détriment des ménages et de l’investissement.

    Le Sénat examine en ce moment le projet de loi de finances 2013 (PLF). Quelle est votre appréciation à ce sujet ?

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