• L’ASBL VIDYA et Abdel en Vrai s’associent par l’intermédiaire d’une vidéo pour sensibiliser la population à un danger encore trop peu médiatisé : Le Traité Transatlantique ou TTIP ou encore TAFTA.

     

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    https://www.youtube.com/watch?v=BoEuoJJQb_Y)

    Cet humoriste bruxellois, conscient du danger, a tout suite accepté de relever le défi : sensibiliser les jeunes par rapport à cet obscur traité.

    Cet accord a pour but officiel de faciliter les échanges commerciaux entre les multinationales.

    Mais ce n’est que la partie émergée de l’iceberg, car sous cette appellation à l’apparence bénigne se cache une réelle menace pour l’environnement, notre culture, nos libertés individuelles et notre santé.

    En effet, l’Europe devra s’aligner sur les normes en vigueur aux États-Unis, qui rappelons-le, utilisent près de 84.000 produits chimiques interdits chez nous, sans compter le nombre très élevé d’OGM qui se retrouveront à notre insu dans nos assiettes. Du fluor dans l’eau du robinet ? Non merci !

    Fatima Ftaich, présidente de l’A.S.B.L. Vidya (très active dans l’information citoyenne et la nutrition saine), s’indigne et s’inquiète à juste titre pour l’avenir de ses trois enfants : « Je refuse que mes enfants se voient aliéner le choix d’une alimentation saine et naturelle. Si ce traité est voté, nous n’aurons plus aucun contrôle sur la qualité des produits alimentaires que nous achetons ! »

    Un accord similaire, l’ALENA, conclu entre les États-Unis, le Canada et le Mexique, est entré en vigueur en 1994 avec les conséquences dramatiques que l’on sait : près de 700.000 emplois de perdus et une forte baisse des salaires. Ne faisons pas la même erreur.

    Mais la cerise sur le gâteau, c’est la création de tribunaux privés grâce au RDIE : « règlement des différends entre investisseurs et États ». Un véritable soufflet à nos libertés et nos traditions culturelles et économiques. Il s’agit de tribunaux indépendants qui permettront aux sociétés américaines et européennes de contester les décisions démocratiques prises par les États souverains et d’exiger des dédommagements lorsque ces décisions ont un impact négatif sur leurs profits.


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  • 2000 Milliards, la barre de la dette du pays est franchie !

    Les médias, les « spécialistes », les « experts » nous abreuvent de leurs commentaires sur ce « drame national » qui symboliserait une France « malade ». Certains n’hésitant pas à calculer le nombre de stades de foot qu’il serait possible de construire avec une telle somme. La ritournelle anxiogène et culpabilisante est donc repartie de plus belle !

    Il convient d’écouter des économistes qui ne nous tiennent pas le même discours, c’est le cas du Collectif d’économistes pour un audit de la dette publique qui aide qui veut comprendre à mieux saisir de quoi il retourne

    Mensonges et vérités :

    1- Mensonge : Ce ne sont pas les dépenses de l’État qui sont coupables puisque leur part dans le PIB a chuté de 2 points en trente ans.

    2- Vérité : Avec la multiplication des exonérations fiscales et sociales pour les ménages aisés et les grandes entreprises, les recettes de l’État, en trente ans, ont fondu de 488 milliards d’euros.

    3- Vérité : Autre gouffre pour les finances publiques : en allant se financer auprès des marchés financiers plutôt qu’auprès des ménages et des banques à un taux d’intérêt de 2 %, la France a perdu 589 milliards d’euros.

    4-Vérité : La majeure partie de cette dette a été contractée pour satisfaire une minorité de privilégiés. Sans cela, la dette n’aurait été que de 933 milliards d’euros, selon les estimations des économistes.

    L’augmentation de la dette de l’État – qui représente 79 % de la dette publique – ne peut s’expliquer par l’augmentation des dépenses de l’État puisque leur part dans le PIB a chuté de 2 points en trente ans.

    Ne pas confondre bonne et mauvaise dette !

    1-Bonne dette : Celle qui finance l’investissement créateur d’emplois, développe les services publics, nourrit la croissance et améliore les recettes des finances publiques .

    2-Mauvaise dette : celle qui nourrit le cancer financier et renforce les inégalités, en baissant les dépenses publiques, en distribuant 40 milliards aux entreprises sans contrepartie.

    Au bout du compte : pas de croissance, pas d’emploi, peu de recettes et une dette qui monte.


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  • Le gouvernement s’apprête à vendre en catimini quatre milliards d’euros d’actifs dans de grandes entreprises françaises en 2015. Le procédé, déjà utilisé en 2013 pour un montant approchant deux milliards d’euros et de trois en 2014, présente l’avantage de sembler indolore, presque abstrait quand une majorité de Français se débat dans des difficultés de tous les jours.

    Tout cet argent est uniquement consacré à payer la dette, pas d’investissement, pas de projet d’avenir, pas de création d’emplois, la dette, rien que la dette !

     C’est aussi un gâchis lamentable, ce sont des pans entiers des entreprises les plus dynamiques et les plus profitables pour l’État Safran, EADS, Aéroports de Paris, Airbus Group, GDF Suez…qui sont bradés.

    Comme pour les autoroutes, la privatisation, loin de bénéficier aux usagers, coutera cher aux citoyens et viendra encore remplir les poches des coquins de la finance.

    Manuel Valls aliène les biens publics pour tenter de combler le trou sans fond de l’austérité. À cela s’ajoute la dévolution aux spéculateurs immobiliers les plus offrants de bâtiments du domaine national.

    Par ces décisions le gouvernement Valls Hollande contribue, au profit de la religion des dividendes à court terme, à voler à l’état les moyens de construire une croissance saine et durable, en faveur de politiques sociales ambitieuses.

    Sans tambours ni trompettes c’est un pas de plus vers la violence de la concurrence illimitée ; c’est également la spoliation à bas bruit des pouvoirs de la collectivité nationale.


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  • Nouvelle livraison de la série "on leur fait un dessin" petite leçon d'économie en 5 minutes qui pose les problèmes là où ils sont, bien loin des Unes de la presse et des journaux télévisés mais qui propose aussi des solutions pour sortir du marasme.

    A regarder et à faire circuler pour ne pas tomber dans les pièges des "experts" auto-proclamés qui se trompent régulièrement.

    - le coût du capital - Il leur faut un dessin?

     

    - le coût du capital - Il leur faut un dessin?

     


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  • 2013 10 competitivité L pcf.jpg

    Dans la savoureuse série "On leur fait un dessin", on trouvera cette vidéo qui en 4 minutes tord le cou à nombre d'idées reçues reprises en boucle par les médias et les "experts" sur la "compétitivité" et le soi-disant "coût du travail".


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