• La dette : Mensonges et vérités

    2000 Milliards, la barre de la dette du pays est franchie !

    Les médias, les « spécialistes », les « experts » nous abreuvent de leurs commentaires sur ce « drame national » qui symboliserait une France « malade ». Certains n’hésitant pas à calculer le nombre de stades de foot qu’il serait possible de construire avec une telle somme. La ritournelle anxiogène et culpabilisante est donc repartie de plus belle !

    Il convient d’écouter des économistes qui ne nous tiennent pas le même discours, c’est le cas du Collectif d’économistes pour un audit de la dette publique qui aide qui veut comprendre à mieux saisir de quoi il retourne

    Mensonges et vérités :

    1- Mensonge : Ce ne sont pas les dépenses de l’État qui sont coupables puisque leur part dans le PIB a chuté de 2 points en trente ans.

    2- Vérité : Avec la multiplication des exonérations fiscales et sociales pour les ménages aisés et les grandes entreprises, les recettes de l’État, en trente ans, ont fondu de 488 milliards d’euros.

    3- Vérité : Autre gouffre pour les finances publiques : en allant se financer auprès des marchés financiers plutôt qu’auprès des ménages et des banques à un taux d’intérêt de 2 %, la France a perdu 589 milliards d’euros.

    4-Vérité : La majeure partie de cette dette a été contractée pour satisfaire une minorité de privilégiés. Sans cela, la dette n’aurait été que de 933 milliards d’euros, selon les estimations des économistes.

    L’augmentation de la dette de l’État – qui représente 79 % de la dette publique – ne peut s’expliquer par l’augmentation des dépenses de l’État puisque leur part dans le PIB a chuté de 2 points en trente ans.

    Ne pas confondre bonne et mauvaise dette !

    1-Bonne dette : Celle qui finance l’investissement créateur d’emplois, développe les services publics, nourrit la croissance et améliore les recettes des finances publiques .

    2-Mauvaise dette : celle qui nourrit le cancer financier et renforce les inégalités, en baissant les dépenses publiques, en distribuant 40 milliards aux entreprises sans contrepartie.

    Au bout du compte : pas de croissance, pas d’emploi, peu de recettes et une dette qui monte.


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