• LA GRÈCE CHOISIT SYRIZA ET DIT NON A L'AUSTÉRITÉ !

    ILS ONT GAGNÉ, ON A GAGNÉ !

    Belle nuit que celle de ce dimanche 25 janvier qui redonne à toutes celles et tous ceux qui ici, croient, qui espèrent, qui luttent pour une autre politique !

     

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    Le peuple grec vient de donner à l’Europe tout entière une magnifique leçon de démocratie, de maturité politique et de courage. Les deux partis qui ont dominé la vie politique pendant des décennies – le parti socialiste Pasok et la droite Nouvelle Démocratie – ont conduit le pays au bord du gouffre avant que les politiques d’austérité, dictées par la troïka (Commission européenne, FMI et la BCE), ne commencent à l’y précipiter tout à fait. Leur discrédit a été sanctionné dans les urnes, clairement, puissamment, calmement. Tous les dirigeants européens et des institutions financières qui se sont employés pendant des semaines à menacer, à faire la leçon, tels des docteurs Diafoirus, sur l’air d’il n’y a pas d’alternative à la saignée, se sont également disqualifiés.

    Syriza remporte haut la main les élections législatives en Grèce, avec un score de 36,34 % des voix, plus de huit points devant la droite de Nouvelle Démocratie (27,81 %) !

    Syriza rate à deux sièges près la majorité absolue à l’assemblée, Alexis Sipras a annoncé dès ce lundi matin un accord avec le petit parti de droite Grec indépendant. Pour les Grecs qui fêtaient la victoire dimanche soir, c’est un tournant qui dépasse largement les frontières de leur pays.

    C’est en 2004 que Syriza se forme comme une coalition rassemblant différents courants de la gauche grecque : eurocommunistes, radicaux, écologistes, trotskistes… Il obtient alors un petit 3,3 % des voix… et décroche six sièges de députés au parlement.

    Onze ans plus tard, ce dimanche 25 janvier, le parti aura donc plus que décuplé son score : il a recueilli 36,34 % des suffrages, ce qui lui donne un total de 149 sièges sur 300 à l’assemblée, compte tenu de la prime de 50 députés accordée au parti vainqueur du scrutin. Il manque de deux sièges la majorité absolue. Une coalition avec un parti s’avérait donc nécessaire.

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